L'Europe n'est pas assez homogène et les idées des différents chefs d'Etat divergent tellement qu'un consensus commun ne pourra pas être établi. Les problèmes ne sont pas les mêmes dans les différents pays de l'Europe et l'Amérique. Obama l'a reconnu rapidement et c'est pour cela qu'il a refusé d'y participer.
Imaginez aussi 27 personnes autour d'une table et que chacun prend la parole pendant 30 minutes pour expliquer ses idées, alors les deux journées sont déjà passées!
A part les ambitions personnelles de Nicolas Sarkozy (voir article précédent) et une dépense énorme des différents Etats (quelques millions d'Euros), on peut dire que la montagne n'accouchera pas d'une souris.
Au départ déjà, l'objectif de cette réunion est très mal choisi. Ils veulent parler d'une régulation des établissements financiers. Sincèrement, je ne pense pas que cela soit le plus urgent. Le plus urgent c'est :
- Comment restaurer la confiance du peuple?
- Comment aider les grosses industries à s'en sortir, GM, GE, Ford, Opel, Renault, Mercedes, Citroën, BMW, etc ?
- Quoi faire pour augmenter le pouvoir d'achat immédiatement?
- Quoi faire pour que les banques prêtent à nouveau de l'argent?
- Quoi faire des 5 millions d'Américains qui actuellement n'arrivent plus à payer les crédits immobiliers? (L'Amérique ne peut plus se permettre d'avoir 5 millions de maisons en plus en vente forcée)
Je crains fort que la discussion s'établisse uniquement autour des gros salaires des dirigeants de banques. C'est en effet ce qui manque aux politiciens. Le pouvoir, ils l'ont, mais pas le salaire qui va avec et discuter des gros salaires des dirigeants de banques est à la mode et bien accepté par les électeurs. La politique ne vise de toute façon que les prochaines élections.
Celui qui s'attend à quelque chose d'autre est naïf.
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