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Affichage des articles du décembre 21, 2008

L'après crise. Comment se préparer? Quelles sont les opportunités?

Sur mon blog, on m'a demandé aujourd'hui de ne pas laisser tomber les bras et de prévoir ce que nous pouvons faire actuellement pour passer au mieux la crise et que pourrons-nous faire après la crise. Une chose est certaine, il y aura forcément un "après-crise". Actuellement, nous devons à tout prix essayer de faire passer le message aux politiciens qu'il faut investir pour contrer la crise. Mais pas investir n'importe comment. Le comment, vous pourrez le lire dans mes articles précédents. Peut-être réussirons-nous à convaincre l'un ou l'autre politicien à changer de stratégie. Une autre chose est sûre aussi: Il n'y a pas moins d'argent dans le monde actuellement, mais l'argent s'est distribué autrement. Si actuellement, quelqu'un a de l'argent, c'est le moment d'investir. Oui, je suis sérieux. Actuellement où toutes les entreprises cherchent des contrats, il y a moyen de pouvoir négocier des prix. Que ce soit pour l'

Si j'étais l'Etat ... je me ferais de sérieux soucis quant à mes revenus.

Voilà à ce que les Etats Allemand et Français doivent s'attendre pour 2009 : Les coûts : Chômage : 14 milliards TVA : 13 milliards Impôts sur le revenu : 5 milliards Déficit suppl. Sécu : 5 milliards Taxes sur carburant : 5 milliards Impôts non perçus pour faillites : 8 milliards   Déjà sans aller dans le détail de toutes les taxes, nous sommes déjà à un manque à gagner de 50 milliards. Et ce n'est rien à ce qu'il faut s'attendre en 2010 si rien n'est fait pour contrer la crise. Ne serait-il pas le moment venu de recalculer les budgets? En 2010, le tableau pourrait alors être celui-ci :   Chômage : 35 milliards TVA : 30 milliards Impôts sur le revenu : 13 milliards Déficit suppl. Sécu : 18 milliards Taxes sur carburant : 12 milliards Impôts non perçus pour faillites : 12 milliards Total : 120 milliards La question qu'il faut se poser maintenant est celle-ci : A partir de quand, l'Etat n'aura-t-il plus assez d'argent pour établir un plan d

OCDE et IWF

L'OCDE a révisé ses chiffres concernant le chômage et prévoit actuellement une augmentation du chômage de l'ordre de 13.5 %. L'IWF aussi a révisé ses chiffres puisque suivant DSK, les pays ne font pas assez pour contrer la crise. D'après l'OCDE, chaque pays devrait au moins investir 1.4% de son PIB dans un plan de relance économique. Rappelons simplement qu'Obama a prévu 5%, les Chinois 15% et les Japonais 2 à 3%! OCDE et IWF se rapprochent tout doucement de mes chiffres annoncés sur ce blog au mois d'octobre. A ce moment, l'OCDE et l'IWF ne voyaient pas encore une augmentation dramatique du chômage. Vous verrez, le mois prochains, l'CDE et l'IWF vont réviser une fois de plus leurs chiffres. Ils vont passer de 13.5% d'augmentation de chômage à 16%. Les équipes des Chefs d'Etat sont encore confiants (voir articles précédents). Ils prévoient même une diminution du chômage grâce aux plans de relance (qui n'en sont pas). Pour ces rais

Les Etats sont devenus des banquiers, mais pas n'importe lesquels!

Pour sauver Quimonda en Allemagne (sous-société de Infineon), l'Etat prête 375 millions d'Euros à 15% d'intérêts. Là, on peut parler de taux d'intérêts usuraires! Pour sauver la Fortis, l'Etat Belge et l'Etat Luxembourgeois ont capitalisé la banque avec quelques milliards d'Euros pendant quelques jours avant de vendre la banque à BNP à 50% du prix de l'action. Les Etats Belge et Luxembourgeois ont récupéré leur mise avec un surplus de 1.7 milliards d'Euros. Aujourd'hui, ces Etats s'étonnent que les actionnaires ne sont pas contents et ont assigné avec succès les deux Etats. Pas mal le rendement: Un investissement de +- 12 milliards sur 3 jours rapporte 1.7 milliards! En Allemagne, la politique est en train de faire passer la loi suivante: "Tous ceux qui possèdent plus de 750 000 Euros doivent prêter 2% de leur capital à l'Etat et cela pour un taux d'intérêt de 2.5%!" Comme l'Etat Allemand prête l'argent à 15%, il va

Le nouveau plan de Merkel

Alors que nous pouvons lire tous les jours dans la presse que de grandes sociétés licencient du personnel, la politique ne réagit pas comme il le faudrait. Afin de relancer efficacement une économie, il faut prévoir trois plans de relance : à court terme à moyen terme à long terme En créant uniquement un plan de relance à moyen ou à long terme, les politiciens acceptent que la situation continue à se dégrader. Mais savent-ils jusqu'où cela va se dégrader? En écoutant Lagarde, Devedjian et Woerth en France, on constate qu'ils ne se rendent pas compte de la profondeur de cette crise. Ils prévoient même une diminution du chômage et une progression pour l'année 2009. Depuis lundi dernier, Merkel ne tient plus à sa croissance de 0.2% mais a accepté que la croissance pourrait être négative de 2% l'année prochaine. C'est pour cela qu'elle lance un nouveau paquet conjoncturel. Analysons les investissements qu'elle veut faire : L'éducation Le transport La communi