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Articles

Affichage des articles du 2010

Martine Aubry et l'Université de La Rochelle

La chose la plus facile est de critiquer les décisions et les actes de quelqu'un. Cela devient déjà plus difficile si on doit proposer d'autres solutions aux problèmes existants. Mme Aubry a tenu un discours d'une heure et demie à La Rochelle. Pendant ces 90 minutes, elle n'a fait que prononcer de belles phrases qui ne veulent rien dire. Je cite : "Nous serons là et nous ne laisserons pas faire" ; "Nous serons là et nous dirons qu'une autre France est possible" ; "Le Président a choisi la polémique, nous choisissons la politique" ; "Il veut souffler sur les braises, nous voulons les éteindre". Et avec toutes ces conneries prononcées, elle se fait applaudir! C'est cela qui m'inquiète pour la France! A aucun moment, elle n'a expliqué comment elle voyait la France et personne ne pose cette question! Alors Mme Aubry, si déjà vous critiquez, alors pour rester crédible, venez avec d'autres solutions. Ne vous contente

Voilà pourquoi les plans d'austérité n'apportent pas le résultat escompté

Le meilleur exemple est bien celui de l'Allemagne. Suite à la crise de 2008/2009, l'Etat allemand avait fait des estimations de rentrées fiscales à la baisse pour 2010. Aujourd'hui, l'Allemagne vient de réviser ces estimations une fois de plus à la baisse. D'après ces nouvelles estimations, l'Allemagne va encaisser 5 milliards d'impôts en moins comparé aux premières estimations. Il y a un mois, l'Allemagne parlait d'un plan d'austérité lui permettant d'épargner 15 milliards d'Euros. Suivant ces nouvelles estimations de rentrées fiscales, l'Allemagne devrait en conséquence changer son plan d'austérité et épargner 20 milliards d'euros. Questions : Comment Mme Merkel a-t-elle pu annoncer des baisses d'impôts lors de sa campagne électorale, alors qu'elle savait exactement que les rentrées fiscales étaient en baisse ? Comment ne peut-elle pas savoir à l'heure actuelle que les plans d'austérité, une fois mis en place

Sortie de crise

Un seul remède Pour sortir de crise, il n'y a qu'un seul remède : la Croissance La crise de 2008/2009 Après la crise de 2008/2009 qui a frappé le monde entier, il était vu d'avance que les recettes des Etats allaient diminuer et que les dettes publiques allaient grandir dans des proportions gigantesques. Les Etats ont en effet mal gérés la crise. A part quelques mesures comme par exemple la prime à la casse, les investissements dans l'économie, voire le pouvoir d'achat ont été trop faibles. Si les Etats avaient investi dès le début de crise dans le pouvoir d'achat, alors que les caisses des Etats étaient encore assez bien remplies, les Etats n'auraient pas vu une diminution importante dans les recettes fiscales. Tel n'a pas été le cas et tous les Etats de la zone Euro voient les recettes diminuer et la dette publique grandir. Si les recettes fiscales diminuent, cela veut dire que le pouvoir d'achat s'est affaibli, que les entreprises font

La prochaine connerie à faire est faite ! Quo Vadis?

Mes pronostiques de la fin de l'année 2008 (à lire sur ce blog) se sont tous avérés justes. J'avais entre autre prédit que les recettes fiscales des Etats diminueraient et que la prochaine connerie à faire était celle d'augmenter les impôts. Partout en Europe, cela prend place. Aucun Chef d'Etat n'échappe à cette connerie! Par des augmentations d'impôts et de TVA, ils ne font rien d'autre que de diminuer le pouvoir d'achat. En diminuant le pouvoir d'achat, les Etats se garantissent une diminution des recettes fiscales à moyen et à long terme. Tous les pays vont tomber une fois de plus en récession et le chômage va augmenter. Comme je l'avais dit en 2008, c'est tout le contraire ce qu'il aurait fallu faire. Il aurait fallu investir dans le pouvoir d'achat afin de garder une consommation élevée. Comment voulez-vous aujourd'hui qu'un Etat puisse exporter s'il se trouve en face de pays où le peuple n'a plus les moyens pour

Qu'est ce qui fait la richesse d'un pays?

Les politiciens s'accordent tous de dire que c'est l'exportation qui fait la richesse d'un pays. Alors, imaginons le scénario suivant : L'Allemagne produit un module qui prend place dans un Airbus français. Airbus achète la pièce sous condition que des clients achètent des Airbus. Les clients n'achètent des Airbus que dans le cas où ils ont aussi des passagers qui sont prêts à payer un billet d'avion. Si maintenant, le pouvoir d'achat continue de diminuer, alors il y aura moins de personnes qui prendront l'avion, les sociétés aéronautiques vont acheter moins d'avions, Airbus produira moins d'avions et l'Allemagne ne vend plus son module. En conséquence, l'exportation ne peut se faire que s'il y a un pouvoir d'achat. Les exportations dépendent donc totalement du pouvoir d'achat et de rien d'autre. Cet exemple n'est pas unique. Il est présent dans tous les segments de l'économie. Si l'Europe continue de dimin

Après-crise? On rêve!

Partout, on entend parler d'après-crise. Je ne suis pas du même avis. La crise n'est pas terminée et les erreurs qui sont faites maintenant vont provoquer la prochaine crise. Je m'explique : Dans le monde entier et le meilleur exemple est bien la municipalité de Los Angeles, les communes perçoivent moins de taxes ce qui les met dans une situation de non-solvabilité. En effet, les entreprises ont fait moins de chiffre d'affaires et paient en conséquence moins d'impôts aux communes. L'idée des maires est d'augmenter le prix de l'eau, du gaz etc.. Les entreprises ne paient pas assez d'impôts, alors quoi de plus facile pour aller chercher l'argent chez les privés. Cela va à l'encontre du pouvoir d'achat. Chaque augmentation des tarifs des communes a une incidence directe sur le pouvoir d'achat des ménages et en conséquence aussi sur l'économie. Si les ménages achètent moins, les entreprises vont encore plus mal et paieront encore moi

Crash de l'avion des hauts responsables polonais

Tout d'abord, je tiens à exprimer mes sincères condoléances aux familles des morts dans le crash d'avion polonais. Afin que de telles tragédies incroyables ne surviennent plus, je tiens cependant à relever les erreurs qui ont été commises. Que les chefs d'Etats de tous les pays du monde prennent conscience qu'on ne peut pas planifier des voyages avec l'élite d'un pays dans un seul avion au risque de provoquer une grande crise économique. C'est malheureux de le dire, mais toutes les erreurs imaginables ont été commises : Quant à l'organisation du vol : Dans toutes les grandes entreprises du monde, les dirigeants n'ont pas le droit de voyager ensemble dans un avion. Or, dans cet avion ont pris place pratiquement tous les responsables polonais. Quant au plan de vol : Choisir un aéroport qui n'est pas équipé d'ILS (instrumental landing system qui permet d'atterrir sans visibilité) constitue une erreur majeure. L'aéroport le plus proche