La politique américaine reproche aux constructeurs automobiles de produire des voitures trop gourmandes en énergie. D'après la politique c'est donc au management de la branche que cette industrie doit sa crise.
C'est toujours très facile de critiquer. Est-ce qu'en janvier la politique a prédit un baril à 147 $? Personne ne l'a prévu et c'est ainsi que les demandes des clients ont radicalement changé en été 2008. Il est impossible de développer et de construire des voitures qui consomment moins en 6 mois.
Maintenant la politique américaine n'a donc pas accordé les prêts nécessaires à la survie des trois grands de Detroit puisqu'elle veut un plan d'investissement plus précis de cet argent.
La politique se prête aussi facilement à dire que le management de l'industrie automobile n'a pas anticipé les développements. C'est complètement faux! Si on avait présenté une petite voiture aux américains au mois d'avril de cette année, l'américain aurait rigolé et aurait dit que ce n'était pas pour le marché américain.
D'autre part, faut-il dire que les voitures américaines, à chevaux égaux consomment en moyenne 2 litres en mois que les voitures européennes!
L'argument pour lequel les politiciens n'aident pas encore les constructeurs automobiles, ne tient donc pas la route.
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