Maintenant que les banques et les industries principales ont été sauvées, la crise ne devrait-elle pas toucher à sa fin? La crise bancaire peut-être, mais pas celle du pouvoir d'achat. Elle ne fait que commencer!
Rappelons que la crise du pouvoir d'achat ne date pas du mois d'octobre 2008, mais elle s'est installée doucement au courant des 20 dernières années. On n'a pas connu de réelle crise concernant le pouvoir d'achat ces dernières 20 années puisque la consommation a été soutenue par les prêts à la consommation, les cartes de crédit et les financements organisés par les grandes chaînes de magasins. L'éclatement de la crise du pouvoir d'achat n'aurait dû voir le jour que vers la fin de l'année 2009. Elle a éclatée un an plus tôt puisque les banques ont arrêté de prêter et ont ainsi coupé la consommation d'un seul coup. Sans financement, la majorité des gens ne peut pas s'acheter une voiture, ne peut pas partir en vacances, ne peut pas s'acheter une télévision etc...
Pour moi, la crise du pouvoir d'achat ne fait que commencer puisque nous avons atteint le seuil du surendettement de la majorité des gens. Même si les banques recommencent à prêter, les gens surendettés ne pourront pas contracter de prêt et la consommation va continuer à dégringoler.
Alors le banques sont-elles réellement sauvées? Quant est-il de l'industrie automobile?
Ni les banques, ni l'industrie automobile ne sont sauvées. Concernant les banques, il faut savoir comment les banques gagnent une grande partie de leur argent. Ils encaissent des frais de gestion des fonds. Avec des fonds actuellement à un tiers du prix de 2007, les banques gagnent donc en conséquence deux tiers en moins pour la gestion des fonds. Une reprise des valeurs des actions est donc absolument vital pour les banques. Aussi longtemps que les actions restent au plus bas de leur niveau, les banques vont revenir à charge auprès des Etats pour être refinancés. L'industrie automobile n'est pas sauvée non-plus. Pas de pouvoir d'achat, pas de ventes. L'industrie automobile ne pourra que survivre si elle licencie 20 à 30% de leurs effectifs.
C'est donc complètement idiot des Etats d'aider les banques et les industries principales sans augmentation du pouvoir d'achat. Le coût actuel d'une augmentation du pouvoir d'achat se situe largement en-dessous du coût du chômage qui va se créer inévitablement. Calculez simplement ce que va coûter en France et en Allemagne une augmentation du chômage d'un million d'unités. Si on prenait actuellement cet argent et on l'investirait dans le pouvoir d'achat, la relance serait immédiate et le chômage ne progresserait plus à la même vitesse. Sur plusieurs mois, je parie même que les taux de chômage vont régresser. Mais les Chefs d'Etat ne font qu'attendre. Je me demande comment ils vont pouvoir encore financer une augmentation du pouvoir d'achat s'ils ont trop laissé la situation s'empirer! Nous sommes presque arrivés au chemin de non-retour. Personne ne pourra arrêter la boule de neige une fois pris de l'ampleur et devenant une avalanche. Ainsi je m'étonne toujours de voir les Chefs d'Etat fixer des RDV (comme en France par exemple avec les partenaires sociaux) à deux semaines d'échéance. Ils devraient se rendre compte qu'il faut réagir le plus vite possible sans perdre un jour de plus!
A défaut de réaction des Chefs d'Etat sur l'augmentation du pouvoir d'achat, nous allons sûrement vers la plus grande crise que nous avons connue. Malheureusement, des pays comme le Luxembourg où le pouvoir d'achat est acceptable, vont aussi souffrir de l'inactivité et de l'incompétence des Chefs d'Etat des pays "forts" de l'Union Européenne. Nous en payerons la note, mais la politique aussi.
Commentaires
Bonsoir, Bonsoir, Pom ! Pom ! Pom ! c'est Nounours les enfants. Ho ! mais il se fait tard et la nuit et déjà là. Aussi, très vite je vous dis :
C'est devant les difficultés que l'on connait la vraie valeur des personnes .....
Ceux qui se sentent concernés comptez vous s'il vous plait . Un, de...deux, trroiss ! .....
Comme c'est VRAI en ce moment !
M SARKOZY, le soir du 5 février 2009, comme le capitalisme un soir de 1989 devant le mur de Berlin est satisfait de sa prestation. Il s'est montré confiant de lui comme le capitalisme, sans avoir rien fait . C'est à se demander s'il veut rassurer où se rassurer ? Là est la question.
Impression :
L'élève Nicolas qui ne veut pas apprendre ses leçons crie partout "je sais ... je sais... je sais " . J'ai envie de dire : où es tu Gabin ? on a besoin de toi. Le ''pt'i '' déconne encore une fois!
Contenu du discours :
Au bout de cinq minutes 15 chrono alors que c'est un temps plus que moyen pour Nicolas, n'ayant pas entendu ne ce serait ce que l'ombre d'un propos qui était attendu par nous tous finalement consciemment ou inconsciemment!, je suis allé voir la suite de l'interview à mon bureau au travers la télé web de mon ordinateur.
Vous comprenez, en cas d'ennui ou de début d'hypnose il me reste le travail à faire à mes côtés pour me ramener à la réalité. On est jamais assez prudent par ces temps d'incertitude avec la tempête qui gronde au dehors.
Si, je dois avouer qu'entre la télé du salon et la télé web de mon bureau, je me suis senti obligé d'aller faire un passage en cuisine : question de me repositionner sur cette Terre et faire un « reset » mental de circonstance obligatoire pour retrouvé le Nord.
''Et pi' c'est tout ! '' comme dirait une marionnette des guignols de l'info ! Non rien d'autre en tout cas dans le contenu.
Passons au contenant. Attention, on change de registre et plus question de parler de crise si tant est qu'elle a été VRAIMENT abordée. Non, il nous reste la communication.
Après tout la communication c'est important aussi pour galvaniser les foules ou les peuples ou pour tout simplement nous aider à relever les manches . Je suis sérieux. Donc, je me suis concentré sur l'acteur principal et sa façon de jouer au milieu des figurants et du décor.
Première erreur : ils ont voulu lisser là justement où il aurait fallu ses fameuses images du ''type'' qui est sur tous les fronts, y compris en train de boire un café à nos côtés autour d'un feu de fortune...Ca c'est pour l'introduction. Ensuite et très vite, il se met devant tout le monde presque comme s'il voulait se mettre à l'écart à défaut d'être au dessus, seul, posé, face à nous, calme amenant presque le silence pour créer le ''break', marquant ainsi et en quelques secondes la puissance de son inspiration, de ses réflexions et de ses consultations ; oui : la connaissance et la maîtrise du sujet sur lequel il va s'engager.
Il fallait un mec qui, de façon naturelle soit capable de prendre ses responsabilités pour nous dire ce qu'une majorité d'entre nous pense et veux entendre ; même si c'est dur à entendre.
Un mec qui dit « je sais … ce que vous attendez de moi. Et sans promesses sur le résultat, je vous promets que je continuerai à vous épauler avec toutes les moyens que vous m'avez confiés mais sans vous, sans votre réactivité nous ne réussirons pas. Alors BANZAI ! Excusez moi l'autre fin aurait été : yes we can ! On aurait dit que je plagiais.
Qu'avons nous obtenu en réalité, un petit spectacle géré par les réalisateurs et metteurs en scènes de la cour sous les consignes de qui vous savez.
Oubliez un instant, s'il vous plait, le M le Président et les lampions pour devenir un observateur lambda assis à la terrasse d'un café concentrant son regard sur un passant afin d'essayer de deviner qui se cache derrière. Soyez observateur car observer c'est participer. Actuellement, c'est même primordial car ça vous concerne. Je rappelle que nous sommes passés en procédure d'urgence.
Revenons à jeudi soir pour observer un autre effet négatif qui n'apporte rien :
Un détail général m'a frappé. Je parle de la personne de M le Président M Nicolas Sarkozy. Et donc, c'est un principe pour moi : ... : jamais attaquer la personne et le fait qu'il travaille mais seulement son comportement et ses idées, son résultat ou son objectif raté à notre sens.. Restons sportifs dans tous les cas pour ne pas manquer de respect pour les valeurs (des vraies) comme la personne humaine et le travail . Je m'explique
Plus j'avance en age moins de supporte les cohortes politiques de droite qui défendent la personne de Nicolas Sarkozy parce que c'est Nicolas Sarkozy et de gauche qui attaque Nicolas Sarkozy parce que c'est Nicolas Sarkozy A tord ou à raison peu importe c'est la personne Nicolas Sarkozy.qui est visée. Attitude « people » pour prendre un terme à la mode.
Les syndicalistes ont montré une attitude plus responsable, je trouve. Attention je n'ai pas dit efficace ! Je tiens tout de même à leur tirer mon chapeau sur ce fait.
Refaisons cette interview avec une autre personne...au hasard de gauche. Et bien vous aurez des effets et réactions à 180 ° assurés. Finalement non un centriste. Plus personne n'aurait à redire peut être. De toute façon le résultat final pour nous reste le même.= NUL !
Messieurs, arrêtaient de vous enfiler des doses de communication. Vous n'êtes pas candidats à un concourt de beauté. Nous n'avons plus d'argent de toute façon pour ce type de spectacle
Vous devez être des joueurs, entraîneurs et capitaine d'un équipe qui est sur un terrain pour gagner afin de nous faire vibrer en espoirs comme devant vos actions, nous, pauvres spectateurs.
Mon cher Blogueur, donner votre savoir à ces personnes c'est comme donner de la confiture (vous connaissez la fin de la phrase).
J'ai volontairement oublié les journalistes...qui tel le clergé dans une époque pré révolutionnaire jouent un rôle de perroquets de ceux qui les nourrissent (mis en scène avec les moyens d'aujourd'hui mais le résultat est le même).
Pour le titre de ce type de pièce de théâtre bouffonne, je propose de s'inspirer de la circonstance « bling bling » pour rester dans le rythme. Pour la campagne de communication et de marketing, je propose d'établir la « Première » de la pièce non pas un jeudi soir (encore une erreur de communication) mais un vendredi soir. Vous voyez où je veux en venir pour le titre …. le vendredi soir : « Yes Week End ! ».
Au moins, on s'attend pouvoir se changer les idées et passer un bon moment de rigolade. Et bien non et non et encore non. Juste une plaidoirie d'un avocat (c'est son métier annoncé ) pour tenter de sauver sa tête.
Un exemple d'effet positif :
Ces derniers jours a démarré le tournoi des six nations. Je parie qu'en Irlande il ont fait la fête. Ils ont été heureux d'oublier pendant 24 heures leurs équipes politiques pour enfin voir un VRAI MATCH. Et des vrais couillus en bourse sur le terrain. Ce fut un match les enfants ! Fait par des professionnels et donc qui connaissent leur métier. L'effet vitaminé est assuré. Les spectateurs et joueurs français ont perdu ... ce match mais ils ont reçu le message qu'ils attendaient.
Dans le stade, il y a un côté vainqueur et un côté perdant....à la sortie du stade vous retrouvez deux pays côte à côte qui revivent. Je le dis d'autant plus volontiers que la troisième mi temps est importante pour le rugby car tout le monde se retrouve.
Voilà le message que nous attendons. Faites le pré chauffage et nous ferons le reste. Aucune inquiétude nous reviendrons au stade reprendre un piqure de rappel.
La puissance d'un match. Alors à quand, à nouveau la puissance politique ?
Un autre exemple : suivez en ce moment les préparatifs d'un match France - Argentine au football D'autant plus qu'en marge du match lui même Maradona est là. A lui tout seul il apporte aux deux camps qui vont s'affronter la vitamine pour avancer. Impressionnant, non c'est l'un de nos besoins vitaux en société qui doit lier des individus. Sinon on tombe dans l'effet néfaste de l'individu...qui vit sur le dos de la société.
Conclusion :
Je ne sais pas vous. Mais moi, j'ai décidé de passer au stade supérieur qui consiste à me mettre sur mes garde, de passer en alerte orange afin d'essayer de me préparer au mieux devant ce qui va tomber. Il n'y a et il n'y aura pas de protection pour nous. Cela devient de plus en plus évident ! Cette prestation télévisée aura au moins servit à éclaircir ce point. Coluche s'amusait à dire « match nul 6 à 4. »
Dernière minute : Obama a réussi une étape importante . Regardez la réaction des teneurs en bourse (fictives elles !) Choisissez votre camps les amis et entrons dans le match.
Je ne connais pas suffisamment M Obama pour porter un avis sur lui. Mais je respecte sa personne son travail car il apporte le message et l'attitude de circonstance. L'histoire est rempli pourtant d'exemple Rappelez vous Churchill et son discours aux anglais face à la situation de guerre :. Je vous promets.....que des emmerdes mais à la fin nous vaincrons ! Nous vaincrons... pas lui tout seul !